Des voix d'ici
Vidéo HD, couleur, son, 44 min
2023

En résidence aux Ateliers des Arques, je demande aux habitant·es du village et des environs de me faire le récit de leur souvenir d'œuvres réalisées à l'occasion des éditions passées de la même résidence. J'accompagne ces récits d'images de mes déambulations sur les lieux de ces œuvres.

Lien vidéo

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Dans le corps du texte
Lecture, 40 min
Avec Axelle Pinot
2023

Dans une salle éclairée derouge, nous lisons mon texte intitulé Dans le corps du texte, qui consiste en un montage de mes notes de lecture et cinquante-quatre citations de livres qui m'ont permi de devenir qui je suis.

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Des êtres sociaux
Impression sur dilite, 29,7x89,1 cm
2023

Cette image reprend une citation de Monique Wittig qui dit que nous sommes "formé·es par le langage". J'y apparais torse nu, présentant les tatouages faits de mots que je porte sur la peau. Tout autour d'autres cications de différents livres lus durants ces dernières années, qui m'ont permis de voir ce que je suis. Je réalise à quel point je suis fait·e par ce langage.

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Ce qui est simplement pensable
Impression sur dilite, 85x52 cm
2023

D'après Judith Butler notre langage, dans sa grammaire limitée, nous empêcherait de penser au delà de certaines limites. La citation de Butler est ici tronquée et fait place à un grand vide.

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Les bons vœux du Petit Robert
Trois impressions sur dilite, 85x52 cm chacune
2023

Ce triptyque présente un passage rageant du livre Les Sorcières de la République de Chloé Delaume. Il y est question de règles gramaticales sexistes que l'on apprenait dès l'enfance à l'école.

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Untitled (To the man in the mirror) — step 3
Performance, 25 min
2022

Je danse en silence devant la vidéo documentant la performance Untitled (To the man in the mirror) — step 2. Chaque performance est une nouvelle étape et deviendra plus tard la vidéo de fond pour la prochaine performance.

Photo : Catherine Goyette

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Untitled (To the man in the mirror) — step 2
Performance, 25 min
2021

Toujours en silence, toujours en sueur, je danse devant la projection de l'enregistrement vidéo de ma performance Untitled (To the man in the mirror) qui était donc un premier pas. En voici un deuxième, dans lequel l'image d'un moi passé et moi-même dansons parfois en duo, parfois l'un·e sur l'autre.

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That tired old question
Dessin, dimensions sans cesse croissantes
2020/2021

Entre Super Mario et les œuvres de mes artistes préféré·e·s - d'Andrea Fraser à Louise Masson, je dessine tout en pixels mon musée rêvé, sur le jeu en ligne Manyland. Puisqu'il s'agit d'un jeu multijoueur, les visiteur·euse·s sont invité·e·s à se promener et à interagir avec les autres.

lien vers le musée

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Quelque chose remue
Installation sonore
2020

À l'occasion d'un parcours dans le jardin d'un hôtel, je fais le récit d'œuvres extraordinaires que côtoient d'étranges visiteur·euse·s. Plus j'avance et plus ceci me semble n'être que le fruit de mon imagination.

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Dear Brian and Peter
Impressions sur papier, diptyque, 29,7 x 21 cm chacune
2020

J'adresse une lettre à Brian Eno et Peter Schmidt, auteurs des 'Obliques Strategies' (1975), alors même qu'ils ne la liront pas. Prétexte au récit des aléas qui mènent de l'idée au projet, à l'œuvre et au néant.

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À venir (drag queen)
Performance, vidéo HD, couleur, son, durée variable (ici 8 min)
Image : Ophélie Demurger
2017/2019

Je refais, en drag queen, ma performance 'À venir' consistant en une déambulation dans l'espace d'exposition vide, avant que les œuvres ne soient installées, tentant de leur donner vie par la parole et par le geste, portant ainsi en moi la mémoire d'œuvres qui, pourtant, restent encore à venir.

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Étant donnée
Performance, vidéo HD, couleur, son, 30 min
2018

Naviguant entre Paris, Londres, New York et Hong Kong, je décris la vie d’une donnée. À l’heure où nous nous demandons si le Big Data est le nouvel or noir sans pourtant savoir expliquer exactement ce qu’il englobe, je joue avec la poésie du langage scientifique et avec ma propre compréhension des explications que j’ai reçues de dizaines de scientifiques rencontré.e.s durant ce projet de six mois.

Œuvre de commande lauréate du Concours International Françoise 2017 de francoiseartmemo.fr avec Ekimetrics

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À celles que tu ne verras jamais
Performance, texte, projection, 1 h 30
2018

À l'occasion du festival Extra ! je réalise quotidiennement une performance devant la caméra, dans les espaces mêmes du festival, avant l’arrivée du public. Je raconte ce dont je me souviens des événements de la veille, et imagine ce qui pourrait avoir lieu plus tard, aujourd’hui. La performance et les vidéos sont donc une forme de mémoire vivante, nécessairement parcellaire, avec ses oublis et ses ajouts.

Coproduction Centre Pompidou, Musée national d'art moderne
Remerciements Axelle Pinot

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Open Variations
Sérigraphie, 50 x 70 cm
Imprimé au Pôle Édition de l'Ensba Lyon
Éd. 50 + 7 EA
2018

Réalisant à la fois une liste et une image, je rassemble tous les cubes possibles en partant mon Open Cube et en faisant varier, non seulement le nombre de faces, mais aussi les points de vue. Dans la plupart des cas, le cube de Sol LeWitt a disparu.

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Une autre forme de résurgence
Performance, 29 min
2018

Alors qu’elle est terminée, je donne à voir, à travers son récit, l’exposition RESURGENCE de Claire Morgan, le temps d’une visite guidée à la fondation Francès.

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Ce qui m'échappe
Dessin mural, dimensions variables
2017

Le souvenir est toujours une forme de réécriture. Je reproduis donc un dessin mural vu deux ans auparavant, mais en ne regardant aucune image de l’œuvre originale, et en ne me fiant qu’au souvenir que j’en garde.

Exposition et production La BF15, 2017

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The Bridegroom Suites I
Avec Axelle Pinot
D'après Guy de Cointet, The Bridegroom, 1983
Performance, 10 min
2017

Je recrée avec Axelle Pinot la performance posthume – et non terminée ! - de Guy de Cointet.

Avec le soutien de la Guy de Cointet Society
Courtesy Air de Paris
Photo : Robin Zenner/Playground (M Museum, Leuven)

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Moly la nuit
Vidéo HD, couleur, son, 18 min
2017

Je profite de ma résidence à Moly-Sabata pour passer la nuit dans l'exposition En crue.

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À venir
Performance, vidéo HD, couleur, son, durée variable (ici 38 miniutes)
Image : Axelle Pinot
2017

En déambulant dans l'espace d'exposition vide, avant que les œuvres ne soient installées, je tente de leur donner vie par la parole et par le geste. Je porte en moi la mémoire d'œuvres qui, pourtant, restent encore à venir.

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Construire un miroir
Performance, 20 min
Performers : Jade Belhocine, Jordan Derrien, Ninon Goutelle, Axelle Pinot et Frédérique Vivet
2017

Au Centre Pompidou, lors d’une soirée de performance (Salon Discret), je viens conclure le programme en racontant de mémoire, et en direct, l’ensemble des performances et autres actions que j’ai vues, dans ce même lieu, pendant les trois dernières heures. Cinq performers executent d'après mon récit les performances racontées.

Etant séparé du public par une vitre, je fais éteindre la lumière progressivement, pour que le public se reflète petit à petit.

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Every secret has a holder
Performance au long cours
2016

J’invite chaque visiteur à me confier un secret, en échange de quoi je lui raconte le dernier secret qui m’ait été donné, sans jamais préciser de qui il est. Ainsi chacun emporte le secret de quelqu’un d’autre.

Pour chaque itération, je recommence avec le dernier secret reçu lors de la performance précédente.

Photo : Benedict Johnson
Courtesy Nahmad Projects, Londres

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Œuvre d'art ne consistant qu'en l'acte de son achat
Immatériel
2016

Une œuvre de moi, qui n'est pas de moi ? Ghislain Mollet-Viéville m'envoie en avril 2016 un chèque pour l'achat d'une œuvre ne consistant qu'en l'acte de son achat, rien d'autre. Interrogeant ainsi la place de l'artiste, du collectionneur et la notion même d'œuvre d'art.

Documentation sur le site de Ghislain Mollet-Viéville

Entretien à ce sujet

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Si ma mémoire est bonne
Performance, 16 min
2016

Je raconte le récit d’œuvres méconnues voire oubliées d’artistes pourtant fameux. La transmission de ces récits, entendus ici et là, assure la survie de ces œuvres qui pourraient disparaître si elles n’étaient plus racontées, discutées, partagées.

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L'Exposition dans ma tête
Performance, 20 min
2014

Des œuvres d’art peuvent-elles exister ou « avoir lieu » à l’intérieur de ma tête ? Je fais une sélection de dix-sept œuvres d’artistes contemporains (de Robert Barry et Lawrence Weiner à Tino Sehgal). Elles sont réparties en quatre sections : celles jouant avec la notion d’œuvre d’art, celles jouant sur le lien entre l’œuvre et son espace d’apparition, celles liée à la relation entre l’œuvre et le spectateur, et finalement celles jouant avec le lien entre l’œuvre et son artiste.

Le montage de l’exposition dure environ un mois, le temps de tout fixer dans ma tête. Le 13 novembre je fais une présentation publique devant un amphithéâtre à Montréal. L’exposition est ouverte. La visite consiste alors en mon exposé, et c’est une visite express puisqu’elle dure quinze minutes. Mais chacun peut venir en parler avec moi et redécouvrir les œuvres de cette exposition à travers la discussion.

L’exposition sera ouverte aussi longtemps que je m’en souviendrai.

Il s’agit là de questionner le rapport entre une œuvre ou un ensemble d’œuvres et un spectateur.Pendant que je préparais cette exposition j’ai rencontré Lawrence Weiner qui m’a parlé de ce que signifie « posséder une œuvre d’art ». Finalement ne possède-t-on pas davantage une œuvre lorsque nous la connaissons - nous la portons en nous-mêmes - plutôt que lorsque nous l’achetons ? Ainsi, il me semble avoir offert l’accès à ces dixsept œuvres d’art à des dizaines de spectateurs qui désormais les portent en eux - aussi longtemps qu’ils s’en souviennent.

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11.192
Performance, 5 h 45
2014

Assis sur un banc, je compte à voix haute aussi loin que possible.

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Une semaine dans une cimaise
Performance, 168 h
2013

Je vis une semaine dans une cimaise sans en sortir.









Ici c'était les Enfers
Performance, 10 min
2023

À l'occasion de l'ouverture des ateliers de la résidence des Ateliers des Arques, je fais le récit à différents horaires d'une société qui s'est brûlé les yeux à force de chercher à voir dans le noir des formes d'art oubliées.

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Pourquoi dormir au lieu d'écrire ?
Performance, 12 h
2023

J’invite dix personnes du public à venir passer une nuit avec moi au Château-musée du Cayla. Nous passons la nuit à écrire un texte que nous imprimons à l’aube pour le glisser dans mon exposition Dans le corps du texte. Il y est question d’un·e fugitif·ve ayant échappé au régime de la binarité. Aussi, c’est l’occasion pour nous de découvrir quels mots nous traversent la nuit, qui ne seraient peut-être pas venus en plein jour.

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Un moment fractal
Sérigraphie, miroir, 146x90 cm chacun
2023

Pour lire le texte de cette page géante, il faut se retourner et trouver le texte dans son reflet. Il y est question des lignes de vies qui parfois vont dans des directions opposées et qui pourtant se croisent, juste ici.

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Commencer par la fin
Douze impressions numériques sur Nautilus 250g, 29,7x21 cm chacune
2023

À l'entrée de l'exposition Dans le corps du texte, je présente douze pages, avec les derniers mots des douze livres que Virginie Despentes a fait paraître, de Baise-moi à Cher connard. Toujours, ces mots claquent et remuent mes intérieurs.

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Dans le corps du texte
Trois impressions sur dilite, 85x52 cm chacune
2023

Ce triptyque présente le premeier chapitre de mon texte Dans le corps du texte. On y trouve les mots de Virginia Woolf et de Vita Sackville-West, parmi d'autres. Il y est justement question d'écriture. De qui l'on est quand on écrit. De l'endroit d'où l'on parle. De la compagnie qu'on fait sienne dans le texte.

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Dix objects dans le miroir
Performance, 30 min
2022

Je raconte 10 pièces réalisées au cours des 10 dernières années, de mes travaux d’étudiant·e à aujourd’hui. À travers le récit, je tente d’emmener le public avec moi dans un voyage dans le temps. Entre récit oral et réécriture, je donne à vivre des moments passés qui, peut-être, sont plus proches de nous que ce que l’on imagine.

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À perte de vue
Vidéo HD, couleur, son, 30 min
2022

Dans un article paru en 1970, l’historienne de l’art Lucy R. Lippard relate une expédition arctique organisée avec un groupe d’artistes dans l’extrême Nord-Ouest du Canada. Je me rends sur place espérant trouver les traces impossibles d’œuvres éphémères et invisibles et découvre une situation géographique et sociale des plus complexes, où l’on semble ne voir que ce que l’on décide de voir.

Ce projet a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes.

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Planète Terre. Chapitre 2 - Language!
Performance, 45 min
2021

Je raconte mon souvenir du deuxième chapitre d’un livre que j'ai lu, bien qu’il n’ait jamais été publié. Deux personnage, Ol et Al, visitent une exposition qui pourraient aussi bien être un jeu de mot.

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Planète Terre. Chapitre 1 - Casa della memoria
Performance, 37 min
2021

Je raconte mon souvenir du premier chapitre d’un livre que j'ai lu, bien qu’il n’ait jamais été publié. On y découvre, entre récit de voyage et science-fiction, que d’autres sens nous habitent, en plus des cinq bien connus. Quoi que pour les retrouver il nous faut savoir les rencontrer. Heureusement ceux-ci nous attendent et se livrent à travers différentes œuvres d’arts, objets mystiques s'il en est, exposées à travers le monde. Ici, le personnage, Ol, voyage entre Oaxaca, Venise, Rome et Paris, pour comprendre d'où lui est venu cette vision, lors d'une sieste au Mexique.

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Alors je redeviens plusieurs
Performance, 6 min
Charbon de bois sur papier, 15 feuilles, 29,7 x 21 cm chacune
2020

Je trace la limite exacte entre le monde et moi.

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Untitled (To the man in the mirror)
Performance, 25 min
2019

Tu as imaginé les plus belles œuvres possible. De tes horloges qui vont par paire à tes bonbons qui font portrait, tu me fais tourner la tête. Et il y a cette œuvre, si puissante qu’elle rend ses spectateurs amoureux, pour de vrai. Quand j’y pense je me rêve moi-même, venant l’activer, dansant en mini short sexy. Je fantasme de la piétiner en rythme et en silence. Alors ce soir je me lance. Je ne monte pas dessus, pas encore, mais je me tiens face à elle et qui sait, peut-être que demain…

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Toujours à la recherche
Vidéos HD, couleur, son, 10 min
2019

De retour dans le désert Mojave pour la quatrième année consécutive, toujours à la recherche du lieu de l'œuvre de Robert Barry, je fais le récit de mes souvenirs et de ce que je découvre, quasiment en direct, en publiant quotidiennement des vidéos sur mon profil Instagram.

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I call it a museum
Performance, 15 min
2019

Je décris à l'oral la topographie d'un musée imaginaire, construit sans aucune porte et dont on ne peut donc sortir. Je cherche alors une issue d'un autre genre, inventant de nouveaux passages à travers les œuvres et le mobilier.

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En passant par le labyrinthe
Trois vidéos HD, couleur, son, 12 min
Image : Ophélie Demurger
2018

Je te montre à travers son récit le labyrinthe du Groupe de Recherche d'Art Visuel. Je te raconte nous deux, nous perdant dans ses couloirs. Je me demande si tu existes.

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Tout ce que je peux en dire
Performance, 26 min
2018

À travers les récits de voyages passés et futurs, et entre les lignes, je visite l'exposition du Talk Show Festival au présent.

Production La Panacée - MoCo
Image : Champ contrechamp

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Open Cube
Installation, bois, vis, tissus, peinture acrylique, 2,80 x 2,40 x 3,80 m
2018

Sur un cube en bois effectivement ouvert, je reproduis en volume l’image de l’Open Cube, emprunté à l’œuvre de Sol LeWitt.

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A kind of tree
Performance, 30 min
2018

Je décide de prendre au sérieux l'histoire qui voudrait que Joseph Beuys ait planté un dernier arbre dans les jours précédents sa disparition, réalisant ainsi une ultime œuvre, dont le lieu nous est resté inconnu. Puis dans une forme de narration proche de la démonstration, je fais le récit de mon enquête et développe à l'oral la méthode à employer pour trouver un objet invisible dans un lieu inconnu. En croisant d'autres œuvres et en ayant recours aux bonnes fomules mathématiques, nous finissons par nous approcher de l'arbre.

Performance réalisée dans le cadre de l'exposition Imaginary Display(s) - Exhibition as Film / Film as Exhibition au BNKR Munich. Commissariat : Marie-France Rafael.
Photo : Marie-France Rafael

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D'autres voix que la mienne
Performance au long cours
2017

Chaque jour de l'exposition, j'invite les visiteurs à me faire le récit de souvenirs d’œuvres d’art. Une fois enregistrés, je les retranscris à l’écrit et les ajoute à l'exposition, sur table, à disposition des visiteurs suivants.

Exposition et production La BF15, 2017

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Deux gravures
Ensemble de céramiques gravées et émaillées
Tournées par Jean-Jacques Dubernard
2017

Alors que j’allais passer deux mois à Moly-Sabata, résidence fondée par Albert Gleizes en 1917 et ayant une riche histoire de la céramique, j’ai reçu en cadeau deux gravures signées du peintre cubiste. Or elles n’apparaissaient pas dans son catalogue raisonné. Il m’a fallu mener quelques recherches avant d’apprendre qui en était réellement leur auteur. J’ai trouvé cohérent de graver le récit de cette découverte sur un ensemble de céramiques tournées dans l’atelier historiquement lié à Moly.

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Être et avoir été
Installation sonore
2017

Je fais la liste d’une série d’œuvres dépendant uniquement du visiteur au moment où il l’écoute, telles « La dernière œuvre que tu as vue ». Cette série d’une trentaine de phrases nomme des œuvres qui vont donc varier d’un visiteur à l’autre, mais également d’un jour à l’autre pour le même visiteur.

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À la recherche
Vidéo HD, couleur, muet, 23 min
2017

En suivant la seule indication géographique disponible, je me rends « au Nord de San Bernardino, dans le désert de Mojave », à la recherche du lieu précis de l’œuvre Inert Gas Series de Robert Barry. Un voyage de deux semaines à travers le désert, en essayant de reconnaître les montagnes environnantes d'après la photographie de l'œuvre.

Lien vidéo

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Sans titre
Performance, 10 min
2016

Dans une salle vide et uniquement par la parole, j’emmène les visiteurs avec moi dans mon dernier voyage, nous nous retrouvons alors dans le désert et devinons le décor alentour. Il est question de six éléments trouvés là-bas, tous invisibles et pourtant bien présents.

Lien vidéo

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Du futur au passé
Performance, 45 min
2016

Le jour de mon second diplôme, je parle non seulement de mes pièces des cinq dernières années dans l’école, mais également et surtout de celles des cinq années à venir, hors de l’école.

Elles ont déjà eu lieu… « en 2019 ».

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La Poursuite
Performance, vidéo, 8 min
Images : Armèle Portelli
2015

Je fuis la caméra et me cache dans l’exposition Rideaux/blinds à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne, fermé, parmi les œuvres. La camerawoman me suit, donnant le son de ses pas et sa respiration à la caméra, jusqu’à me rattraper.

Lien vidéo

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Cette photo là est incroyable
Performance, 30 min
2014

Le jour de mon diplôme, je choisi de ne rien montrer de manière tangible, mais j’offre à voir trois ans de pratique au gré d’une visite guidée dans des salles vides. Je décris d’abord précisément les images qui « sont » au mur (alors que les murs sont laissés blancs), et quand le jury connaît l’image (elle existe alors bel et bien dans l’espace mental de mes auditeurs) nous en parlons comme si elle était là. Pendant une demi-heure, mes pièces apparaissent dans l’œil du jury, une à une. Aussi, pour ne pas saturer l’espace, l’accès des autres visiteurs à mon accrochage se fait un par un, les flâneurs deviennent ainsi des témoins qui tous ensemble connaissent le déroulement de mon diplôme et peuvent le raconter.

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Une ou deux lignes de plus
Immateriel
2014

L'œuvre n'existe que parce qu'elle est annoncée dans la liste des œuvres, sur la feuille de salle.

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Mes sculptures invisibles
Installation, performance, 2 h 30
2013

Deux gardiens demandent aux visiteurs de ne pas marcher sur mes cinq sculptures invisibles, présentes dans l’espace.